OPIS
En l'espace de deux ans j'avais tenté d'oublier le quotidien de la guerre. Je voulais croire que je m'en étais sorti indemne.
J'en connaissais assez qui ne vivaient que dans le souvenir de la boucherie, partant comme en quatorze pour un nouveau round... La baraque pleine de trophées, baionnettes allemandes, casque a pointe, obus de cuivre, etc., jusqu'au tibia de uhlan déterré dans une tranchée apres un assaut victorieux. Un de ces connards m'avait montré les dernieres traces de viande, pour se marrer... juste avant de prendre mon poing sur la gueule.