OPIS
«Si la maison brûle, tu prends le Kronos et tu cours le plus vite possible», disait Witold Gombrowicz à sa femme Rita. Tous les lecteurs de Gombrowicz connaissent son Journal, mais personne ne soupçonnait l’existence d’un autre journal, sulfureux, resté totalement secret après la mort de l’écrivain en 1969. De ces feuilles manuscrites, Gombrowicz surgit, mis à nu. Il retrace sa vie année après année depuis 1922. Les ennuis de santé et d’argent. Les lieux. La gloire tardive qui l’atteint. La sexualité sans fard. C’est la coulisse de l’Œuvre, le laboratoire ouvert à notre regard.